Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Free Actu
13 janvier 2017

Qui anticipe la mobilité de demain ?

Si l’on considère les ménages en fonction de leurs revenus, il en ressort que la variable est plus discriminante encore pour l’équipement et, surtout, pour le multi-équipement ou la forme de l’équipement. Ainsi, le taux de multi-équipement est de 20 points inférieur à la moyenne chez les plus pauvres (Q1). De même, les âges moyens de parc qui s’éloignent assez faiblement de la moyenne nationale lorsque les densités décroissent (10 ans dans le monde rural contre 9,4 ans pour la moyenne) ressortent à respectivement 11,2 ans et 10,7 ans pour les deux premiers quintiles Avant de croiser les deux types d’information pour examiner en particulier comment les plus pauvres s’accommodent de l’obligation d’être motorisés lorsqu’ils habitent dans des zones peu denses, il est intéressant d’observer comment ces contraintes de densité et de revenus impactent les structures de dépenses de motorisation. Il ressort du tableau 16 que, si l’on raisonne par véhicule, les montants et leurs structures apparaissent assez homogènes : les ménages ruraux roulent davantage, dépensent un peu plus en carburant et consacrent une part légèrement plus faible à l’achat. En revanche, ils ont moins de frais de parking et de péages, mais, au total, les 4500€ que les ménages consacrent chaque année à chacune de leurs voitures divergent assez peu des autres catégories envisagées. Si, lorsque l’on s’intéresse aux dépenses par ménage et à la répartition des chiffres d’affaires ou dépenses totales automobiles, nous parvenons au constat de sur et de sous représentations importantes des différentes zones d’habitation. Cette inégale représentation des ménages dans les business automobiles renvoie aux fortes variations de leurs taux d’équipement et de multi-équipement. En effet, selon notre traitement, les ménages ruraux dépensent en moyenne 6 742 € pour l’automobile (dont 1 837 € pour le carburant), alors que les ménages parisiens n’y consacrent que 3 587 € (dont 872 € pour le carburant). Dès lors, la demande automobile ressort d’abord comme une demande de mobilité : si elle peut être satisfaite sans automobile ou avec moins de kilomètres ou d’automobile, les ménages n’hésitent guère à utiliser d’autres services leur permettant de réduire leurs coûts. Source: les plus belles voitures.

Publicité
Publicité
Commentaires
Free Actu
Publicité
Archives
Publicité