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2 mai 2013

L'intelligence collective en question

On en entend parler de plus en plus – l’intelligence collective – et pourtant il semblerait, à voir le gouvernement, que l’intelligence n’est pas toujours collective et voir pire, qu’elle fait défaut. En réalité, l’intelligence collective est une manière de construire une équipe, en profitant des forces de chacun tout en connaissant les faiblesses de chacun, y compris les siennes. De sorte que l’équipe est plus forte. Par exemple le joueur d’échec Kasparov fut battu par l’ordinateur Deep Blue ou Karpov qui a joué « la plus dure partie de son existence » contre quatre adolescents, ayant su « catalyser l’intelligence collective ». C’est cette notion d’équipe qui fait force. Aujourd’hui l’intelligence collective est une « intelligence connectée ». Encore faut-il que les détenteurs des savoirs acceptent de le faire circuler pour le faire progresser. « En médecine, le budget mondial de la recherche est de 300 milliards d’euros pour seulement 25 nouveaux médicaments annuels alors qu’en partageant des données, on pourrait accélérer les découvertes », explique François Taddéi, un spécialiste de l’intelligence collective. Dans le cancer du sein, il a suffi de quelques semaines pour que les laboratoires soient dépassés par des équipes qui ne travaillaient par ce sujet. Autre exemple, celui de la société IBM qui a revue son modèle économique en se fondant sur des logiciels open source, donc libre d’accès à tous, parce qu’ils considèrent qu’il y a plus de spécialistes hors de leur société, qu’à l’intérieur. Et donc l’entreprise se focalise aujourd’hui uniquement sur le service. La diffusion et le partage des informations renforce donc le concept d’intelligence collective qui est qu’ensemble, nous allons plus loin. Les choses s’accélèrent et la France doit vite s’adapter sous peine de n’être plus connectée à cette intelligence collective… « Il faut vraiment ouvrir les savoirs car le risque est d’aller vers une privatisation de la connaissance. Il y a des décideurs qui n’ont pas compris les enjeux. La France ne représente qu’1 % de l’humanité… », rappelle François Taddéi. Et il a bien raison. A l’heure où l’on se pose la question de l’industrialisation de la France qui s’engouffre dans un désastre économique, force est de constater qu’il est nécessaire de réagir maintenant. Suivez le lien pour en savoir plus sur l’intelligence collective.

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